Malgré la volatilité des marchés financiers, le contexte inflationniste et les tensions géopolitiques, l’infrastructure privée a affiché des performances financières solides ces dernières années.
Une classe d’actifs prometteuse
L’infrastructure regroupe les actifs publics et services essentiels au bon fonctionnement de la société et au bien-être de la population tels que les transports, les équipements qui faciliteront la transition énergétique, les télécommunications ou les infrastructures sociales dans les secteurs de la santé et de l’éducation par exemple. Depuis la crise de la Covid-19, les freins à l’endettement public sont nombreux, alors même que les collectivités ont toujours le devoir de financer de nouveaux équipements et de rénover l’existant.
À l’échelle mondiale, les besoins en investissement devraient atteindre 94 000 milliards de dollars d’ici à 2040 et 3 500 milliards supplémentaires(1) seront nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies(2). La demande en investissement dans les infrastructures est donc colossale, notamment au regard des défis posés par les transitions énergétique et numérique.
Dans un contexte où les acteurs institutionnels et privés se positionnent de plus en plus sur le long terme, l’infrastructure, historiquement réservée aux institutionnels, s’ouvre graduellement à la clientèle privée. Au cours des 20 dernières années, l’infrastructure a généré un taux de rentabilité interne (TRI) net annuel moyen élevé de 9,6 %(3). À fin 2023, ces actifs sous gestion représentaient près de 1 300 milliards de dollars dans le monde, soit presque 10 % des investissements totaux(3) en actifs privés, laissant apparaître cette classe d’actifs comme mature.
Soutenue par des plans de relance américains et européens, cette classe d’actifs présente de l’intérêt pour les investisseurs : visibilité à très long terme des flux financiers grâce aux revenus contractuels signés avec l’exploitant de l’infrastructure, protection contre l’inflation grâce aux revenus contractuels indexés au taux annuel d’inflation et une volatilité réduite par rapport aux actifs cotés. L’infrastructure permet en outre de financer l’économie réelle et la transition écologique via des actifs tangibles, uniques et très diversifiés.
Toutefois, si cette classe d’actifs présente de nombreux avantages pour les investisseurs, les entreprises concernées et les économies en général, elle expose aux risques traditionnels du capital-investissement : perte en capital, horizon d’investissement à long terme et illiquidité. Une sélection rigoureuse des fonds est donc nécessaire pour investir de manière avertie dans les infrastructures.
Focus sur la France
Le marché français des infrastructures se distingue par son dynamisme et son potentiel de croissance. Des projets majeurs sont imaginés pour moderniser et étendre les infrastructures existantes dans différents domaines. Les projets ferroviaires, tels que le développement du réseau de trains à grande vitesse et les lignes de métro automatique du Grand Paris Express sont mis en place pour améliorer la mobilité urbaine et réduire les embouteillages. Dans le domaine des télécommunications, le déploiement de la 5G et l’amélioration de l’infrastructure numérique visent à positionner la France à la pointe de la connectivité et à maintenir sa compétitivité.
De plus, la transition énergétique constitue un axe majeur de développement, visant à accroître la part des énergies renouvelables et à améliorer l’efficacité énergétique. Enfin, la rénovation des bâtiments publics et la modernisation d’établissements hospitaliers et scolaires reflètent l’attention portée à l’amélioration des services publics.
Le gouvernement français a mis en place des politiques incitatives et des partenariats public-privé pour stimuler le financement de ces projets, visant à répondre aux défis environnementaux et numériques et à favoriser l’innovation.
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