Interview du mois

L’importance de la formation pour l’accompagnement des seniors

Société Générale Private Banking s’engage à être le partenaire de confiance de ses clients tout au long de leur vie. Nous avons tissé des relations durables avec un grand nombre de nos clients. Nous veillons à ce que nos Banquiers Privés soient informés des meilleures pratiques, notamment pour l’accompagnement des seniors. C’est pourquoi, chaque année, plusieurs d’entre eux suivent une formation spécifique, conçue et dispensée par l’Association Universitaire de Recherche et d'Enseignement sur le Patrimoine (AUREP).

Entretien entre Hervé PLISTA, Responsable de clientèle chez Société Générale Private Banking et Jean Aulagnier, Responsable pédagogique de l’AUREP.


Jean Aulagnier

Jean Aulagnier est Doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques de l'Université de Clermont-Auvergne. Créateur des diplômes en gestion de patrimoine de l’Université d’Auvergne, il est président d’honneur et fondateur de l’AUREP. Il est également l'auteur de nombreux articles se rapportant à la gestion de patrimoine, concernant plus particulièrement le démembrement de propriété et l’assurance vie. En 1995, il a publié le premier ouvrage se rapportant à l’usufruit et la nue-propriété dans la gestion de patrimoine.

Jean, vous êtes aujourd’hui Vice-Président de l’AUREP que vous avez fondée en 1995. Pourriez-vous nous présenter cet établissement d’enseignement ?

Lors de la création de cet établissement, mon objectif était de proposer aux professionnels du patrimoine une nouvelle approche pour dépasser la seule préoccupation du choix du bon placement, constituant le contenu du patrimoine, en y ajoutant une autre dimension se rapportant au contenant de ce patrimoine. Comment et avec qui le patrimoine est-il détenu ? Les divers modes de détention déterminent l’étendue des pouvoirs de gestion et d’arbitrage du ou des propriétaires.

En matière de gestion patrimoniale, quels sont, selon vous, les besoins spécifiques des seniors et quelles attentions particulières convient-il de mettre en œuvre ?

Avec l'allongement de l'espérance de vie, les seniors se retrouvent face à des préoccupations concernant leur fin de vie et la manière dont ils souhaitent gérer leur patrimoine dans ce contexte. Ils ont besoin d’un accompagnement particulier, par des professionnels qui doivent les rassurer par l’attention qu’ils leur portent. Le banquier doit être un réducteur d’incertitude car les seniors peuvent souvent douter de leurs capacités à gérer et à arbitrer, partagés entre leurs propres besoins et ceux de leurs descendants. Enfants et petits-enfants ne sont pas toujours assez proches ou disponibles pour les conseiller ou ne risquent-ils pas d’être absorbés par leurs propres préoccupations ? Les seniors prennent-ils les bonnes décisions, pour eux-mêmes d’abord, pour leurs descendants ensuite ? L’arbitrage entre « égoïsme et altruisme » n’est pas simple. Il ne doit certainement pas résulter de la seule minoration des droits de mutation que devront supporter les enfants.

Quels motifs vous ont amené à lancer en 2020 le cursus de formation « Gestion du Patrimoine des Seniors » ?

Le lancement de ce cursus a été motivé par plusieurs constats et réflexions sur la clientèle senior. Tout d'abord, j'ai constaté que cette population n'était pas suffisamment identifiée par les acteurs financiers, ou souvent perçue comme peu active et par conséquent délaissée. Or la proportion de seniors dans la population ne cesse d'augmenter, et avec elle, ses besoins spécifiques en matière de gestion de patrimoine. À titre individuel, on anticipe trop souvent son décès, alors qu'il est crucial de se concentrer sur le temps qu’il reste à vivre et sur les moyens de jouir et d'optimiser son patrimoine.

Pour conclure, auriez-vous un conseil à formuler à nos lecteurs potentiellement âgés ?

Premier conseil, présumer la vie plutôt que la mort. Un homme de 75 ans a une probabilité de survie de plus de 12 ans, une femme de même âge plus de 15 ans. Une approche « positive » plutôt que « dépressive » est parfaitement justifiée.

Et deuxième conseil, s’appuyer, grâce à son Banquier Privé, sur les instruments du patrimoine particulièrement utiles au grand âge, le démembrement de propriété d’une part, la détention par l’assurance vie d’autre part, la société civile enfin.

Pour tout complément d’information, votre Banquier Privé se tient à votre disposition.

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