Dans cette période marquée par une remise en question des équilibres économiques (inflation et taux), investir en infrastructure peut apporter de la stabilité et de la diversification à son portefeuille d’investissement, tout en profitant d’une rémunération attractive. Longtemps réservée aux investisseurs institutionnels, l’infrastructure s’ouvre désormais aux particuliers. En investissant massivement dans les secteurs de la transition énergétique et du numérique, cet actif peut également offrir un angle unique pour les investisseurs qui souhaitent employer leur patrimoine au service de l’économie réelle(1).
Qu’entend-on par investir en infrastructures ?
L'infrastructure est le terme général pour les équipements de base, essentiels au fonctionnement, au développement économique et à la prospérité d'un pays. Les investissements en infrastructure visent ainsi à accompagner le financement de projets d’envergure, afin d’améliorer les équipements de la population et répondre à ses besoins quotidiens :
- Infrastructures sociales (écoles, hôpitaux, stades) ;
- Télécommunications (tours de radiodiffusion, fibre optique) ;
- Énergies (production et transport d’énergie, efficacité énergétique) ;
- Environnement (distribution et traitements de l’eau et des déchets) ;
- Transports (autoroutes, transports en commun, ports).
Pour quelles raisons les investisseurs particuliers se tournent-ils vers cette thématique ?
Les gouvernements ont historiquement assuré seuls la responsabilité de financer, construire et maintenir ces grands projets nécessaires au développement économique d’un pays. Les finances des gouvernements en Europe étant de plus en plus contraintes, des capitaux privés sont progressivement venus compléter ou remplacer les investissements publics comblant des besoins de financement importants.
Les sociétés qui portent les projets d’infrastructures bénéficient d’une situation de monopole ou de quasi-monopole. Ces actifs se caractérisent par des barrières à l’entrée avec notamment une réglementation importante, une résilience vis-à-vis du contexte économique, une couverture contre l’inflation et une capacité à générer des revenus réguliers.
Comment concilier infrastructures et investissement responsable ?
Pour atteindre l’ambitieux objectif « Net Zero(2)» de l’Union Européenne en 2050, le secteur de l’énergie et notamment le segment des actifs d’énergie renouvelable, présente de nombreuses opportunités partout en Europe. Ce secteur est d’autant plus stratégique dans le contexte de la guerre en Ukraine avec la nécessité pour l’Union Européenne de développer son indépendance énergétique. La mobilité verte est également un segment vecteur de nombreuses opportunités via le transport ferroviaire et le développement d’installation de chargement pour véhicules électriques en Europe.
En matière d’infrastructures, quel secteur est particulièrement porteur ?
Le secteur des télécommunications est également en grand changement, accompagnant les mutations profondes de nos sociétés dans la transition vers un monde numérique. Les opportunités d’investissement dans le développement de nouveaux réseaux de fibre optique, de tours de télécommunications ou encore de datacenters sont nombreuses. Ces infrastructures sont clés pour maintenir la compétitivité des économies européennes.
Le marché européen des infrastructures restera très probablement stimulé au cours des prochaines décennies. Les thématiques de la transition verte et de la transition numérique demeureront essentielles pour relever les défis mondiaux.
Ainsi, différentes solutions peuvent vous être proposées pour accéder à ce marché. Pour en savoir, nous vous invitons à vous adresser à votre Banquier privé.
Ces solutions présentent un risque de perte en capital totale ou partielle.